Pourquoi est-il important de donner ?

Le don d’organes et de tissus est un geste altruiste et solidaire.

C’est un acte médical envisagé quand l’état du malade se dégrade et que seul le remplacement du ou des organes défaillants par un organe sain, appelé greffon, peut permettre son amélioration. De tels dons permettent de sauver des vies et permettent à leurs bénéficiaires de retrouver une vie quasi normale : retravailler, fonder une famille, faire du sport, voyager même si elles doivent suivre un traitement pour éviter le rejet de l’organe greffé.

En 2022, 5 494 greffes d’organes dont 533 à partir de donneurs vivants ainsi que 6 226 dons de tissus ont été réalisés en France. Pour la région Auvergne-Rhône-Alpes, ce sont 727 greffes qui ont été réalisées sur la même période, tout organe confondu. Au 1er janvier 2023, plus de 10 000 patients sont en attente d’une greffe d’organes en France.

Quels organes et tissus humains peut-on donner en France ?

En France, on peut donner à la fois des organes (le rein, le foie, le cœur, les poumons, le pancréas et des parties de l’intestin etc.) mais aussi ce qu’on appelle des tissus humains. Il peut alors s’agir des os, des artères, des valves cardiaques, la cornée de l’œil, des veines, de la peau, des tendons ou des ligaments. Ces organes ou tissus sont prélevés au moment du décès du donneur. D’autres organes et tissus peuvent être aussi donnés de son vivant car ils n’empêchent pas au donneur de vivre correctement sans. Il peut s’agir essentiellement du rein, seul organe qu’on peut donner en entier, ou d’une partie de foie (le lobe de foie).

Qu’est-ce que dit la loi en matière de don d’organes et tissus ?

En France, le don d’organes et de tissus est encadré par la loi. Elle instaure trois principes :

1) Tout le monde est présumé donneur

— > Au nom de la solidarité nationale, c’est le principe du “consentement présumé” qui a été choisi. Chacun est donc considéré comme présumé donneur d’organes et de tissus, sauf si la personne a exprimé de son vivant le refus de donner (soit en informant ses proches, soit en s’inscrivant sur le registre national des refus). Ce registre national est ouvert à toute personne âgée de plus de 13 ans.

2) Un acte gratuit

— > Le don d’organes et de tissus humains est un acte de générosité et de solidarité entièrement gratuit. La loi interdit toute rémunération en contrepartie de ce don.

3) Un acte qui repose sur le principe de l’anonymat
— > Le nom du donneur ne peut être communiqué au receveur, et réciproquement. La famille du donneur peut cependant être informée des organes et tissus prélevés ainsi que du résultat des greffes, si elle le demande.

Mais alors, pourquoi cette campagne mondiale et notre engagement en tant que village ambassadeur ?

— > les 40 % de refus...
Même si notre loi précise que nous sommes tous donneurs, à moins d’avoir exprimé son refus de son vivant, il est très difficile dans un moment aussi douloureux et au regard de la sidération de l’instant de répondre avec bienveillance sur l’éventuelle opposition du défunt. Une simple discussion de son vivant pour exprimer clairement sa position suffirait à augmenter considérablement les dons et sauver des vies plus rapidement...

✅️ 💚 Tout l’intérêt de cette action est de sensibiliser, soutenir, susciter le débat, l’échange ce qui apportera un effet protecteur pour vos proches si toutefois ils devaient se trouver dans cette situation de donner une réponse à la place du défunt...

💚EN PARLER, C’EST LES PROTÉGER !💚

📨 Échangez en famille ou entre amis sur cette question : "Et toi, est-ce que tu ferais don de tes organes si les conditions de ton décès te plaçaient en situation de donneur potentiel ?"
Le simple fait que votre entourage connaisse votre position soulagera cette décision si elle devait se poser un jour...
Source des informations : www.auvergne-rhone-alpes.ars.sante.fr/don-et-greffe-dorganes-et-de-tissus-ce-quil-faut-savoir

Vidéo :